Saint-Ouen-l’Aumône (95) • 150 logements dont 31 pour séniors
MAITRE D’OUVRAGE :
Emmaüs Habitat
MAÎTRISE D’ŒUVRE :
Arc.Ame, architecte mandataire
CO-TRAITANTS :
Complémenterre, paysage
Scoping, BET TCE
MISSION :
Mission complète de maîtrise d’œuvre
PROGRAMME :
Construction de 150 logements collectifs du T1 au t4 dont 31 logements seniors et un local associatif
SDP :
9 334 m²
DISTINCTIONS :
Prix spécial AMO 2016
Mention spéciale prix du Projet Citoyen 2015
CERTIFICATIONS :
RT 2012
Label Qualitel BBC
CRÉDIT PHOTO :
Michel Denancé
Une résidence reliée au centre-ville auquel elle affirme son appartenance
Construite en 1955, l’ancienne cité Blanche-de-Castille avait besoin d’être rénovée, d’autant que l’un des sept bâtiments qui la composaient, incendié il y a quelques années, avait laissé une partie du terrain en friche. Située au cœur de la ville, elle est bordée, au Nord-Ouest et au Sud par des voies SNCF. La proximité de l’abbaye de Maubuisson, de son parc et de ses bois classés, ainsi que celle des berges de l’Oise et du centre-ville, représentent d’indéniables atouts. Mais jusqu’à présent, de nombreux véhicules stationnaient de façon anarchique au pied des immeubles et les espaces verts de la cité étaient peu qualitatifs.
Emmaüs Habitat, le bailleur social gestionnaire de Blanche-de-Castille, souhaitait à la fois densifier le site sans perte de qualité de vie pour les occupants et opérer son renouvellement architectural et urbain. L’aménagement du site a été totalement repensé. Quatre des anciens bâtiments seront réhabilités en 2016, les autres ont été détruits pour implanter les constructions neuves. Une volonté sous-tend le projet : faire cohabiter les différentes fonctions urbaines dans des espaces clairement identifiés, aux qualités paysagères et adopter une démarche environnementale.
L’articulation des bâtiments neufs et anciens autour d’une rue principale agrémentée d’un trottoir, permet de bien différencier les espaces : circulation des piétons et des véhicules, aires de stationnement, esplanade centrale de détente.
La création de ce cheminement principal conduit tout naturellement les personnes extérieures au quartier vers les passages souterrains, sans pénétrer dans les espaces à vocation résidentielle et sans troubler les locataires qui se reposent dans l’aire de convivialité.