Mons-en-Barœul (59) • Requalification du centre-ville
MAITRE D’OUVRAGE :
Ville de Mons-en-Barœul
Communauté Urbaine de Lille
MAÎTRISE D’ŒUVRE :
Paysages, paysagiste mandataire
CO-TRAITANTS :
Arc.Ame architecte urbaniste
MISSION :
Lauréat du marché de définition
Maîtrise d’œuvre des espaces publics
Conception des espaces publics
PROGRAMME :
45 ha
Démolition de 381 logements
3 500 m² de commerces
Construction de 403 logements
741 réhabilitations
DISTINCTIONS :
Palmarès National Éco-quartier 2011
Requalification du centre-ville
L’ambition de la ville de Mons-en-Barœul est de procéder à la profonde et durable mutation du quartier du Nouveau Mons. La ville et Lille Métropole Communauté Urbaine ont en ce sens engagé une réflexion de renouvellement urbain depuis septembre 2002 qui se prolonge aujourd’hui dans l’élaboration d’un projet de rénovation urbaine.
L’objectif consiste à améliorer durablement la qualité de vie des habitants du Nouveau Mons, de façon à développer la mixité sociale et à rompre l’isolement du quartier.
Sur le plan des espaces publics, les objectifs sont d’atténuer les coupures urbaines qui contribuent à l’isolement du cœur du quartier et de créer un pôle de centralité qui fait actuellement défaut.
Construire les vides urbains
En phase de concours le discours des acteurs locaux revenait en permanence sur l’incapacité de pouvoir renouveler en douceur faute d’espace libre au cœur du quartier.
Nous avons simplement proposé de révéler tout l’espace disponible, présent sous nos yeux mais devenu invisible. En effet, deux grandes avenues surdimensionnées segmentaient totalement le nouveau Mons.
Notre démarche de renouvellement reposait donc sur une simple idée : construire les vides urbains.
L’avenue Sangnier large de 80 m qui créait une véritable frontière avec la ville ancienne est aujourd’hui transformée en parc linéaire qui est devenu un lieu de rencontre fédérant les deux quartiers. Tous les habitants de Mons-en-Barœul sont aujourd’hui à proximité du nouveau parc de la ville
L’avenue Napoléon large de 110 m a été transformée en espace construit. Des logements et un équipement scolaire occupent aujourd’hui ce qui était un grand terre-plein central sans usage.
Les implantations en épi des nouveaux bâtiments permettent de préserver des transparences et d’éviter un effet de rupture d’une continuité bâtie le long de l’avenue. Les espaces interstitiels sont autant de nouvelles connexions entre les deux rives de l’avenue.