Véritable socle du projet, la topographie existante s’élève comme une variable inhérente que nous devons respecter et sublimer. Offrant rythme et caractère, elle nous laisse dessiner naturellement des zones programmatiques où son hétérogénéité s’unit pour former un paysage unique et vernaculaire. C’est ainsi que trois collines émanent de trois vallées venant structurées et hiérarchisées le site complété par quatre petits monts qui se présentent comme des édicules perçant la brume du Sichuan. Notre projet vient donc s’inscrire et se fondre dans ce paysage où les dissonances forment le génie du lieu bientôt appréciable et appropriable par les futurs habitants.

Jouissant d’un paysage naturel d’ores et déjà omniprésent, notre intervention par une nature domestiquée répond plus à un besoin de spécificité. Cette spécificité accompagnera les éléments du programme afin de constituer des éléments uniques, inscrit dans un rapport étroit avec leur environnement. Ainsi, le paysage des plaines résulte d’un jeu entre le végétal et l’eau,  alors que le paysage des collines répond plus à un jeu entre minéral et végétal, de proportion entre espace construit et espace vert. Le paysage sous-entend aussi une relation intime entre les points de vue et les perspectives qu’ils ouvrent, les connexions physiques et/ou visuelles entre les points hauts et les points bas.